Motion B

Le temps des motions est celui du choix d’une ligne politique. Ce n’est qu’ensuite que vient le temps du choix du leader pour conduire la mise en œuvre de cette ligne. A ce stade, la contribution « Pour un socialisme écologique » appelle à une motion autour de l’idée d’une vraie rénovation écologique, sociale, numérique et européenne.

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Parti socialiste


Le congrès de Reims continue sa route. Après la présentation des contributions, le 2 juillet, les motions sont maintenant déposées. Elles seront publiées dans un cahier spécial accompagnant l'hebdo 502 daté du 4 octobre.

Amendement taxe carbone

Bonsoir

Ce mardi 21 octobre, à l'initiative de Jean Launay (député du Lot) les 6 députés du pôle écologique du PS, avec le soutien du Groupe SRC, ont déposé un amendement au projet de budget 2009 visant à créer, maintenant, une taxe carbone.

Cet amendement se trouve ci-joint et ici :
http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/amendements/1127/1127A0191.pdf

Jean Launay l'a défendu en commission des finances ce mardi 21 octobre en début d'après midi
il a été repoussé par le rapporteur UMP Gilles Carrez, au motif que la taxe carbone représenterait une nouvelle charge pour les entreprises susceptible de nuire à leur compétitivité.

Jean Launay à l'occasion de son intervention ce soir, entre 21h40 et 22h en séance plénière à l'Assemblée, essentiellement consacrée à la fiscalité écologique, a représenté l'amendement.

Il n'est nullement besoin de réussir pour persévérer !

En tout état de cause le pôle écologique du PS montre son urgente utilité. C'est maintenant qu'il faut agir.

Merci Jean, merci à Christophe, Geneviève, Pascal, Philippe et Philippe.


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Communiqué du 21 octobre

www.monpoleecologique.fr

A l’initiative de Jean Launay, les 6 députés du Pôle écologique du PS
déposent un amendement au projet de budget 2009
visant à créer une taxe
carbone

L'examen du premier projet de loi sur le Grenelle de l'environnement vient de se terminer à l'assemblée nationale. Sur bien des points ce texte contient des avancées incontestables même si elles devront être confirmées dans les futures lois d'application. En revanche, la discussion parlementaire n'a pas permis de préciser les modalités de création de la contribution énergie-climat qui avait été pourtant un engagement clair du Président de la République au Grenelle de l'environnement. L'étude de cette contribution est renvoyée à une conférence de consensus alors que le gouvernement aurait du être en mesure de faire des propositions précises sur cette question dès cette année. La conférence de consensus s'est d'ores et déjà tenue : elle s'appelle le Grenelle de l'environnement !
L'instauration d'une taxe carbone est une ardente obligation.
La fiscalité écologique est un instrument pertinent et efficace pour susciter et accompagner les modifications des comportements des agents économiques, entreprises ou ménages.
Elle contribue à intégrer la charge, présente ou différée, de la pollution ou de l'émission nocive jusqu'alors supportée par la collectivité. Elle favorise la recherche pour améliorer l'efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables.
Face à la crise énergétique et climatique le moment est venu de passer à l'acte. Dans le cadre de l'examen de la partie « recettes » du projet de budget 2009, les 6 députés du Pôle écologique du Parti socialiste, avec le soutien du groupe SRC, ont déposé un
amendement visant à instaurer dès 2009 une taxe «carbone » sur les consommations d'énergie.
Cette taxe est fixé à 500 euros la tonne de contenu énergétique pour l'année 2009. Elle évoluerait progressivement les années suivantes pour atteindre 760 euros la tonne en 2013. Son rendement peut être évalué à un milliard d'euros dès la première année.
Parce que le renchérissement du prix du pétrole n'a pas sur tous les mêmes conséquences, que l'on soit aisé ou modeste, rural ou urbain disposant de transports collectifs, il convient d'accompagner la création de cette taxe par des mesures ciblées
auprès des plus concernés.
C'est pourquoi nous proposons que 50% du produit de cette taxe soit affecté à un fonds d'accompagnement de la mutation énergétique, réparti en trois tiers :
- le premier irait à la réduction des charges dans le logement social ;
- le deuxième à l'aide à la mobilité afin de soutenir les ménages disposant d'un revenu inférieur à une fois et demi le SMIC et habitants dans des agglomérations d'une population inférieure à 100 000 habitants généralement dépourvues d'un système de transports collectifs performant ;
- le troisième irait au développement des transports collectifs dans ces mêmes agglomérations de moins de 100 000 habitants.
C'est donc un dispositif global et cohérent que présente cet amendement. Il tient compte de la nécessaire articulation entre exigence sociale et exigence écologique et propose un moyen de lutte efficace contre la crise climatique. Il s'ajoute à d'autres propositions déjà formulées. Qu'attendent le gouvernement et la majorité parlementaire pour agir ?

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Mme Gaillard (députée des Deux Sèvres), MM. Caresche (député de Paris), Deguilhem (député de Dordogne), Launay (député du Lot), Plisson (député de Gironde), Tourtelier(député d’Ille et Vilaine)


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